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Bruit et nuisances sonores

Qu’est ce qu’un bruit ?

 

Un bruit de comportement peut causer un trouble anormal de voisinage si l’auteur du bruit a conscience du trouble qu’il engendre et qu’il ne prend pas les mesures pour y remédier. Les bruits peuvent être causés par :

  • Un individu, locataire ou propriétaire (cri, talons, chant, fête…)
  • Une chose (instrument de musique, chaîne hi-fi, téléviseur, outil de bricolage, pétard, pompe à chaleur, éolienne, électro-ménager…)
  • Un animal (exemple : aboiements)

 

Cas particulier du « tapage nocturne ». Le tapage nocturne tel que sanctionné par la loi inclut tous les bruits émis par une personne, une chose ou un animal, la nuit. Contrairement aux nuisances sonores provoquées le jour, le tapage nocturne est caractérisé même s’il est ponctuel, modéré et court. Pour être reconnu comme un tapage nocturne, le bruit doit avoir lieu quand il fait nuit, c’est-à-dire entre le coucher et le lever du soleil.

La notion de bruit de voisinage dépasse la signification courante se limitant aux bruits produits par les voisins.  Elle englobe les bruits de comportement, les bruits provenant des activités professionnelles, les activités de loisirs et les bruits provenant des chantiers.

Les sources de bruit sont multiples. Certaines sont liées à des activités relevant de l’intérêt général (ex : transports routiers ou aéronautiques), d’autres à des activités culturelles (ex : festivals de musique, concerts en plein air), d’autres à des activités de loisirs (ex : discothèques, stades), d’autres encore à des bruits de comportement ex : (tondeuses). Les conséquences sont donc multifactorielles.

Prise chacune isolément, chaque activité peut être justifiée par un certain nombre d’arguments tendant à démontrer qu’elle joue un rôle essentiel dans le domaine économique, social ou culturel.

Des effets sur la santé avérés

Les effets extra-auditifs du bruit peuvent se manifester lors d’expositions chroniques ou répétées à de niveaux sonores beaucoup plus faibles, comme c’est généralement le cas dans l’environnement. Les mécanismes d’action sont complexes. D’une part, une stimulation acoustique constitue une agression de l’organisme et engendre une réponse non spécifique, qui dépend des caractéristiques physiques du bruit (intensité, spectre en fréquence, durée). D’autre part, le bruit est une notion subjective et la réaction à une stimulation sonore est influencée par des représentations individuelles (utilité des sources, bruit choisi ou subi, contrôle des sources … ).

C’est pourquoi les effets extra-auditifs du bruit peuvent généralement être classés en deux catégories :

Effets subjectifs, pouvant entraîner une gêne, et donnant lieu à une perception individuelle.

Effets objectifs, c’est-à-dire pouvant être mesurés selon des critères applicables à tous les individus :

• effets sur le sommeil

• effets sur le système endocrinien

• effets sur le système cardio-vasculaire

• effets sur le système immunitaire

• effets sur la cognition (données sur l’enfant)

• effets psychologiques.